Perfusion à domicile à Marseille

Relevant du décret en date du 11 février 2002, et plus particulièrement des articles 5 et 6, la pose d'une voie veineuse périphérique est un geste invasif qu'il convient d'effectuer avec la plus grande des précautions et de surveiller afin d'éviter tout risque d'infection. Il s'agit d'introduire un cathéter d'un plus ou moins gros volume à l'intérieur d'une veine pour permettre l'administration de solutés. Cette intervention s'opère lorsque l'introduction par voie orale s'avère impossible.

L'intervention par voie veineuse périphérique consiste à mettre en place un cathéter de plus ou moins gros diamètre selon les cas à l'intérieur d'une veine superficielle. La majeure partie du temps, il s'agit d'une veine au niveau des membres supérieurs. Cette intervention convient principalement pour des perfusions de courte durée, soit jusqu'à environ 72 heures. Au contraire, l'intervention par voie veineuse centrale consiste à mettre en place le cathéter dans une veine profonde, non superficielle.

Le protocole hospitalier est strict afin de permettre au patient d'obtenir le meilleur traitement possible. Le protocole établi comporte le nom de tous les produits injectés au patient, les horaires d'administration ainsi que leurs durées et leurs modes, les informations nécessaires au suivi des séances d'injection pratiquées ainsi que le nombre de jours de traitement pour la cure et tous les gestes attachés, comme les prélèvements intraveineux. Suivant ce protocole, les perfusions doivent se faire régulièrement.

En fonction du protocole mis en place, les perfusions administrées au patient doivent se faire de la manière suivante. A hauteur de trois perfusions par jour, elles doivent se renouveler toutes les huit heures. Pour deux perfusions par jour, les perfusions doivent se faire toutes les douze heures. Cependant, si la cure s'opère à domicile, il est admis de prolonger le temps de repos, sans dépasser dix heures et toujours avec l'accord préalable de l'équipe médicale.

Traiter un patient par pompe à insuline est une intervention qui nécessite une concentration de tous les instants. Elle consiste à administrer une dose adaptée d'insuline via un dispositif programmable. Ce dispositif, composé d'un petit boitier, se garde en permanence à portée de main. La dose d'insuline est adaptée aux recommandations du diabétologue en fonction des besoins du patient. Une tubulure ainsi qu'un cathéter permettent de délivrer l'insuline en quantité suffisante.

Le patient souffrant d'hypertension artérielle pulmonaire peut être placé sous une pompe. A ce titre, il doit bénéficier d'un traitement spécifique et d'une prise en charge adaptée. Il bénéficiera d'un traitement de soutien ainsi que de mesures générales. Des anticoagulants oraux pourront lui être fournis ainsi que des diurétiques et du digoxine. La prévention des infections fait également partie intégrante de la prise en charge. Enfin, une rééducation ainsi qu'une adaptation thérapeutique sont préconisées. L'autonomisation du patient est favorisée autant que possible.

Il s'agit de deux types de nutritions artificielles intervenant lorsque l'apport nutritionnel par voie orale est insuffisante ou impossible. La nutrition entérale offre à l'organisme tous les éléments nutritifs et liquidiens indispensables par voie digestive. Son administration par sonde nasojéjunale ou par sonde nasogastrique est posée pour une durée d'environ un mois. De son côté, la nutrition parentérale intervient par voie intraveineuse et est prescrite uniquement lorsque la nutrition entérale et/ou l'alimentation par voie orale sont contre-indiquées, insuffisantes ou impossibles.